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Lutter contre la pollution lumineuse : mettre un terme à l’éblouissement 💡

Comment maîtriser la pollution lumineuse pour préserver notre environnement ?

Avec la législation environnementale de plus en plus stricte et les préoccupations grandissantes pour le respect de l’environnement, il est essentiel de réduire la pollution lumineuse.

Face à cette problématique, il faut découvrir ce qu’implique la loi portant sur l’engagement national pour l’environnement (Grenelle II).

Qu’est-ce que représente la pollution lumineuse ? Comment prévenir ou limiter ces pollutions ? Ces questions seront explorées.

pollution lumineuse

Qu’est-ce que la pollution lumineuse ?

La pollution lumineuse est une forme de dommage environnemental découlant de l’utilisation non adaptée et non maîtrisée des sources artificielles de lumière. Elle peut causer des impacts importants sur la faune, la flore et les écosystèmes avoisinants, ainsi que sur le ciel nocturne.

Définition

On entend par “pollution lumineuse” toute perturbation potentielle causée par l’utilisation anormale ou excessif des sources manufacturées directs ou indirects de lumière aux niveaux du jour et/ou de la nuit.

Ces sources comprennent les lampadaires publics, les bâtiments illuminés et les appareils domestiques destinés à produire ou diffuser un rayonnement lumineux.

La pollution lumineuse se distingue des autres pollutions atmosphériques car elle affecte non seulement les humains mais aussi toutes sortes d’espèces vivantes.

Causes

Les principales sources de production de pollution lumineuse sont l’éclairage public, commercial et industriel et l’activité humaine (stationnement automobile). De plus, certaines activités agricoles telles que l’irrigation goutte-à-goutte, qui utilisent des sources lumineuses pour indiquer le temps et le lieu d’application des engrais chimiques, sont également responsables de cette forme de pollution.

Effets

Les conséquences liées à la présence excessive de lumière artificielle sont nombreuses : gaspillage d’énergie, empêchement de l’observation du ciel nocturne, difficultés respiratoires chez certains animaux, modifications du système proie-prédateur, perturbations des cycles de reproduction et migrations animales, troubles excessifs pour la faune et la flore.

Quelles sont les réglementations en vigueur ?

Face à cette menace grandissante pour l’environnement, diversifier dispositions réglementaires internationales ont été mises en place afin d’encourager une utilisation plus responsable de la lumière artificielle.

Le but est de protéger tant les personnes que la biodiversité locale des effets nocifs associés à un éclairage excessif ou mal contrôlé.

Réglementations internationales

À ce jour, différents organismes internationaux dont le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) œuvrent pour éduquer le public à ce sujet.

Il existe notamment les directives de 2016 en faveur d’un éclairage durable qui mettent l’accent sur le contrôle et la réduction des émissions lumineuses.

Réglementations nationales

Au niveau national, plusieurs lois ont été promulguées pour mener à bien cette mission.

La France, par exemple, a adopté la Loi Grenelle II portant engagement national pour l’environnement prévoyant l’utilisation d’ampoules basse consommation ainsi que la limitation de l’éclairage public aux nuits sans activité visible entre 23h30 et 7h00 (dans certaines communes).

Comment atteindre les objectifs de prévention, suppression et limitation de la pollution lumineuse ?

Plusieurs moyens sont à disposition afin d’atteindre ces différents objectifs.

Diverses prescriptions techniques peuvent être imposables selon la nature du site où est appliquée une source lumineuse ou un dispositif d’illumination.

Prescriptions techniques

Ces prescriptions visent à limiter le rayonnement non essentiel en journée et à supprimer tout rayonnement excessif ou nuisible pour la faune et la flore nocturne. Les points principaux à mentionner sont : restriction des puissances de lumière maximales admissibles ; mesures anti-traînée (pour limiter le déplacement des sources lumineuses) ; temps maximal autorisé durant lequel des sources lumineuses peuvent rester allumées ; redirection de la lumière vers le bas pour un flux moins direct ; etc.

Outre les prescriptions techniques, divers projets et programmes visant à améliorer le cadre réglementaire existant ont vu le jour.

L’objectif final est donc d’encourager une utilisation spécialisée des systèmes d’illumination, une maintenance appropriée et permettant aux gestionnaires du domaine public urbain de participer à la protection du patrimoine céleste.

Quels outils sont disponibles pour lutter contre la pollution lumineuse ?

Afin de promouvoir un usage responsable et efficace des sources artificielles de lumière, il est important que les parties prenantes (industriels, commerçants, collectivités locales) comprennent les outils mis à disposition pour minimiser l’impact sur l’environnement.

Lorsqu’il est bien conçu, l’aménagement d’un réseau complet d’éclairage public peut contribuer à améliorer la sécurité des espaces urbains, en plus de réduire le gaspillage d’énergie et l’impact sur la biodiversité. Pour cette raison, diverses solutions existent pour contrôler la quantité et la qualité de lumière utilisée.

Même à la maison, il est possible de prendre des mesures permettant de réduire les effets nocifs liés à un éclairage inapproprié. La première étape consiste à choisir les bonnes sources lumineuses pour éclairer votre intérieur.

Ensuite, vous pouvez installer des capteurs et des composants intelligents pour limiter et programmer l’utilisation nocturne des ampoules LED ou halogènes.

Quel est l’impact de la pollution lumineuse sur l’environnement ?

L’exposition prolongée aux lumières artificielles produit une variété d’effets négatifs qui affectent non seulement la faune mais aussi le climat et le cadre naturel en général.

La présence excessive de lumière perturbe les processus biologiques fondamentaux qui régissent le comportement, le développement, la survie et les migrations animales. Dans les cas de zones urbaines aux habitats sensibles, de nombreuses espèces sont menacées par cet “invasion luninique”.

Outre les conséquences directes que ce phénomène peut avoir sur certains oiseaux ou mammifères, on constate également un impact indirect lié au ralentissement du cycle jour/nuit (dû à l’augmentation du rayonnement lumineux artificiel) qui affecte gravement toutes sortes d’espèces vivantes

Il existe également des impacts directs associés à l’intensification de photons lumineux qui sont absorbés par l’atmosphère terrestre. .

Cette absorption provoque une augmentation rapide du point de rosée (GPT), ce qui accroît potentiellement notamment les risques météorologiques comme les températures extrêmes ou les précipitations abondantes.

De plus, elle modifie le taux de mélatonine produite par certaines espèces vivantes, ce qui inhibe le système nerveux en empêchant sa production normale.

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