Avec sa contribution aux émissions de gaz à effet de serre estimée à 20%, le méthane représente une source puissante de changement climatique.

Depuis cette année, on observe une nette augmentation de sa concentration atmosphérique.

Face à ce défi, découvrons les sources d’émission de méthane, et les moyens que les pays mettent en œuvre pour réduire leurs émissions.

Le changement climatique et les gaz à effet de serre, dont le méthane (CH4) sont étroitement liés.

Le méthane représente environ 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Ces émissions interviennent par l’activité humaine dans le cadre des secteurs agricoles, industriels et énergétiques et confirment la responsabilité humaine à propos du changement climatique.

De plus, en raison de sa forte capacité à absorber la chaleur, le méthane est 84 fois plus puissant qu’un gaz carbonique (CO2) sur une période de 20 ans.

Dans ce contexte, il est clair que le méthane figure parmi les principales sources d’accroissement du réchauffement climatique et que les actions visant à limiter ses émissions sont d’une importance primordiale.

Selon un rapport publié par l’Organisation Météorologique Mondiale en mars 2021, la concentration annuelle globale de méthane gaz à effet de serre dans l’atmosphère a augmenté en 2020 par rapport à 2019.

Cette hausse pourrait être imputable aux perturbations liées aux activités humaines comme l’activité minière ou agricole; ou encore à certaines pratiques liées aux combustibles fossiles ou à certains produits chimiques qui sont responsables du cycle naturel du carbone entre terre et air.

Des scientifiques ont démontré que cette tendance ne faisait qu’accroître le risque lié au réchauffement climatique et aux fluctuations extrêmes hebdomadaires des températures annuelles au niveau mondial ainsi que la forte augmentation des niveaux de précipitations et inondations systématiques.

Les principales sources d’émission de méthane sont divisées entre sources anthropiques (humaines) et naturelles.

Les sources anthropiques comprennent notamment : les activités agricoles (manipulation des sols, fermentation intestinale des animaux, etc.), les usines produisant des produits chimiques et les industries pétrochimiques opérant avec des matières premières fossiles.

Les sources naturelles comprennent quant à elles : les cours d’eau peu profonds, les sources thermales, les sources marécageuses, les zones humides, la permafrost en altitude et le sel marin présent à grande profondeur sous-marine.

Par ailleurs des soupçons planent autour de certains serres où l’accroissement de concentration de méthane est important ce qui pourrait laisser supposer une activité humaine illicite non reconnue par le biais des récentes études scientifiques internationales.

Les pays peuvent réduire les émissions de méthane en utilisant différentes mesures existantes telles que des taxes sur les combustibles fossiles, des incitations financières et des obligations dans le cadre des accords internationaux tels que l’Accord de Paris sur le climat ou encore des politiques locales pour encourager l’utilisation des technologies écologiques et propres.

Outre l’adoption d’impositions, d’autres solutions peuvent être envisagées pour réduire la quantité totale de méthane expulsée dans l’atmosphère.

Les chercheurs du monde entier travaillent actuellement à la mise au point d’une technologie qui permettrait d’extraire directement le méthane de l’atmosphère, ce qui permettrait à long terme aux gouvernements et aux entreprises de réduire massivement leurs émissions à court terme.

Dans le but de développer des politiques plus efficaces, une meilleure compréhension est nécessaire afin de prendre en compte le ratio entre les sources naturelles et anthropiques et d’identifier précisément les secteurs responsables du problème.