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❝ Si internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité au monde ❞

Il n’y a pas que les véhicules, les moteurs, les usines ou les déchets qui polluent l’environnement avec l’émission de gaz à effet de serre. La consommation du web est également source de pollution pour la planète. Comment c’est possible et comment remédier à cette “pollution numérique” ?

La pollution numérique est bel et bien une réalité. Le développement d’internet a fortement contribué à l’augmentation du rejet de CO2 dans la nature.  Selon les chiffres, plus de 4 milliards d’humains, soit + de 50% de la population mondiale consomme le “produit” internet tous les jours. Internet constitue en effet un outil incontournable pour le fonctionnement de nombreux secteurs d’activités professionnels. D’autre part, il est utilisé massivement pour se divertir, communiquer, et (entre autres) faire des rencontres.

Face à cette réalité sur l’utilisation intensive d’Internet au quotidien, de nombreux centres de données ont dû être mis en place pour pouvoir répondre aux besoins des milliards d’utilisateurs dans le monde. Ces data centers ne connaissent aucune pause et tournent H24 et 365j/ an. Ces infrastructures ont recours à l’électricité pour pouvoir fonctionner. Ainsi, elles sont particulièrement énergivores et rejettent une grosse quantité de gaz nocifs pour la santé et l’environnement. Ceci implique aux fournisseurs d’énergies de multiplier leur production ce qui entraine l’augmentation de la pollution numérique.

Par ailleurs, la demande sur les différents supports numériques comme les ordinateurs, les smartphones et les tablettes ont fortement augmenté, obligeant les fabricants à multiplier leur production. Ceci veut dire que des milliers d’usines axés dans la fabrication de ce type d’appareils tournent beaucoup plus, consomment davantage d’énergie pour rejeter plus de gaz carbonique.

On vous donne : les bons gestes et les bonnes pratiques pour limiter la pollution numérique.

Il est vrai qu’internet fait désormais partie de notre quotidien. Néanmoins, il est du devoir de tout citoyen de prendre conscience de l’étendue de l’impact d’internet sur la pollution de notre planète et sur l’avenir de l’humanité. La meilleure attitude est de changer nos manières de consommer le web en adoptant quelques bonnes pratiques :

• Donner une seconde vie aux appareils numériques cassés (réparer l’appareil au lieu de directement le jeter et en acheter un neuf).
• Dans la mesure du possible, opter pour l’achat de téléphones ou ordinateurs reconditionnés.
• Se désabonner des publicités par newsletter emails qui n’ont pas d’intérêt pour soi,
• Bien faire le tri des contenus de sa boîte de réception et supprimer les messages et fichiers qui ne servent plus,
• Supprimer régulièrement le contenu du fichier spam.
• N’envoyer d’emails que quand cela est nécessaire.
• Limiter le nombre d’onglets à ouvrir au moment des recherches sur le web
• Enregistrer les pages que l’on consulte souvent.
• Fermer les onglets inutilisés
• Limiter la consommation d’énergie en supprimant les applications et logiciels inutilisés
• Réduire le streaming vidéo, ou a minima éviter la haute définition quand ce n’est pas nécessaire
• Utiliser le wifi plutôt que la 4G
• Faire ses recherches sur un moteur de recherche moins énergivore, et responsable
• Eviter le cloud, privilégier le stockage en local
• Eteindre sa box internet et sa box TV quand elle n’est pas utilisée
• … partage nous tes idées pour compléter notre liste !

Entre autres :

• L’action de nombreux fabricants d’appareils numériques qui produisent désormais des modèles écologiques recyclables et moins énergivores à utiliser pour réduire la pollution internet.
• Conscient de cet impact environnemental, le géant Google qui figure parmi les plus polluants au monde creuse pour offrir des solutions moins polluantes en recourant à des énergies entièrement renouvelables.
• Time for the Planet, initiative d’un collectif d’entrepreneurs gonflés à bloc : en passe de lever 1 milliards afin de créer 100 entreprises pour réduire les émissions de CO2 en se concentrant sur 20 thématiques précises.