Quelles sont les conséquences des voitures et du climat ? Depuis que l’humanité a commencé à utiliser des véhicules à moteur, nous assistons à un impact de plus en plus néfaste sur le climat.

Avec la production insuffisante de véhicules électriques pour atteindre les objectifs de décarbonation fixés par l’Accord de Paris, les transports représentant le seul secteur dont les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté depuis 1990 et la difficulté dans certains pays en voie de développement d’investir dans des véhicules propres, il est grand temps que nous prenions conscience et agissions.

On examinera comment réduire nos émissions nocives sans compromettre notre mobilité. À travers une analyse approfondie des produits disponibles sur le marché, ainsi qu’un examen des technologies alternatives prometteuses, nous verrons comment bâtir un avenir durable et ne pas tomber dans le piège du court terme.

Les voitures ont un impact important et négatif sur le climat et la qualité de l’air.

Les véhicules à combustion interne (essence et diesel) relâchent des émissions polluantes et des gaz à effet de serre dans l’environnement, contribuant ainsi aux changements climatiques et à la dégradation de la qualité de l’air.

Les principaux gaz à effet de serre associés aux véhicules sont le dioxyde de carbone, le méthane et les hydrocarbures fluorés, qui absorbent la chaleur solaire et contribuent ainsi au réchauffement de la planète.

En 2018, les transports représentaient environ 22 % des émissions globales de gaz à effet de serre, selon les données du Conseil mondial pour l’efficacité énergétique (WMEE).

Ces émissions continuent d’augmenter chaque année, car une plus grande partie des personnes optent pour la voiture individuelle, notamment dans les pays en développement.

Les véhicules à combustion interne libèrent également des particules fines qui ont un impact néfaste sur la qualité de l’air que nous respirons.

De plus, ils produisent des substances chimiques telles que des oxydes d’azote, du benzène, du monoxyde de carbone et du soufre qui provoquent une variété d’effets nocifs allant des irritations cutanées aux troubles respiratoires graves.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les maladies liées à la pollution atmosphérique tuent 5 millions de personnes chaque année.

Lorsque l’Accord de Paris a été signé en 2015 par 195 nations, celles-ci se sont engagées à limiter l’augmentation globale des températures à 2°C ou moins d’ici 2050.

Cela implique une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre provenant principalement des secteurs clés tels que l’industrie automobile.

La Commission Européenne a adopté une stratégie destinée aux constructeurs automobiles pour favoriser une production durable ; elle fixe un objectif ambitieux : réduire de 55 % les émissions moyennes des véhicules neufs entre 2021 et 2030.

Les autres réglementations pourraient inclure l’adoption d’un objectif en termes de production et de part de marché des véhicules électriques, ainsi que la taxation des véhicules à essence et diesel.

Les constructeurs automobiles européens sont confrontés à plusieurs défis liés à l’atteinte de ces objectifs ambitieux tels que la nouvelle technologie, le coût et une infrastructure adéquate pour recharger les voitures.

La transition vers des véhicules électriques peut être plus longue que prévu car les constructeurs automobiles sont confrontés au manque de batteries bon marché, à la faible adoption du public et aux problèmes liés à l’infrastructure.

Bien que les problèmes associés soient nombreux, il existe des solutions pour limiter l’impact des voitures sur le climat et la qualité de l’air.

Si elle est produite par une source d’énergie renouvelable, comme l’éolien ou le solaire, une voiture électrique n’aurait pas d’impact négatif sur le climat – bien au contraire !

Une étude réalisée par Bloomberg New Energy Finance suggère que jusqu’à 90 % du carbone associé à une voiture électrique aurait déjà été libéré directement ou indirectement dans l’environnement avant sa fabrication (ce qui représente seulement 10 % du total).

De plus, les véhicules électriques ne produisent pas d’hydrocarbures fluorés ni de particules fines, ce qui signifie qu’ils contribueront moins à la dégradation de la qualité de l’air.

Plusieurs pays adoptent des politiques favorables aux véhicules électriques afin d’accroître leur utilisation ; par exemple, en Allemagne, un plan national visant à encourager la transition vers les voitures propres est destiné à promouvoir le développement durable avec l’objectif de parvenir à un million de véhicules électriques en 2020.

Dans le même temps, l’industrie automobile soutient cette transition, car plusieurs constructeurs automobiles ont annoncé des plans visant à produire plus de véhicules électriques et hybrides dans les prochaines années.

Une autre manière de réduire l’empreinte carbone des voitures est de encourager l’utilisation des transports en commun et des modes de transport actifs tels que le vélo et la marche à pied.

Ces modes de transport offrent non seulement un moyen efficace et pratique de se déplacer, mais ils sont également sûrs et bons pour le climat et pour la santé.

De nombreuses villes mettent en place des stratégies axées sur le transport durable telles que l’amélioration des infrastructures cyclistes ou du réseau ferroviaire, ce qui permettra aux citadins de choisir facilement des alternatives au transport individuel.

Les voitures ont un impact profond sur le climat et la pollution de l’air. Pour atteindre les objectifs de décarbonation fixés par l’Accord de Paris, il est impératif d’accélérer la transition vers des véhicules plus propres – notamment les véhicules électriques – ainsi que d’encourager d’autres formes de transports respectueuses de l’environnement comme le partage des voitures ou le recours aux transports en commun et aux modes actifs.